Période 1998-aujourd’hui (2017) : l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides

Sur la couverture de la Connaissance des temps de 1999 (publiée en avril 1998), l’auteur est le Bureau des longitudes, sur celle de 2000 , l’Institut de mécanique céleste apparaît aussi comme auteur et en 2001, les auteurs sont : Bureau des longitudes Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides. En 2006, un nouvel auteur va les rejoindre : l’observatoire de Paris. Il est à noter qu’à partir de 2005, le titre de l’ouvrage est « Ephémérides astronomiques 2005 – Connaissance des temps ». Le terme de « Connaissance des temps » a été relégué en seconde position.

Le volume de 2004 va voir son nombre de pages augmenter de 180 à 320 pages environ qui deviendront 360 pages quelques années plus tard. La quantité de données n’est plus un problème puisqu’une disquette, puis un CD Rom vont être joints à l’ouvrage et, outre les tables de coefficients, on va publier, à partir de 2004 dans l’ouvrage imprimé les explications scientifiques nécessaires à la fabrication des éphémérides. Ces principes vont être exposés en détail sur 150 à 200 pages selon les volumes. On renoue ainsi avec les Connaissance des temps du début du XXème siècle qui proposaient les constantes, formulaires et équations astronomiques nécessaires aux éphémérides.

La Connaissance des temps de 2005 va disposer d’une préface signée du président du Bureau des longitudes et d’un avant-propos signé du responsable des éphémérides, directeur de l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (William Thuillot depuis le volume de 2004 et Daniel Hestroffer à partir de celui de 2011).

En 2007 et 2008, les éphémérides évoluent : changement de modèle dynamique et remplacement des coefficients de fonctions mixtes pour les satellites par des coefficients de Tchébycheff, plus volumineux mais donnés sur un CD Rom joint.

On va se rendre compte qu’il est inutile de publier dans l’exemplaire « papier » de la Connaissance des temps les coefficients nécessaires aux calculs puisqu’ils sont désormais fournis sur CD Rom. Cependant, la nécessité d’une vérification des calculs amène à republier des positions, non seulement des planètes, du Soleil et de la Lune mais aussi des satellites naturels. La rapidité de leur mouvement interdit toute interpolation mais là n’est pas le but des tables. Pour les satellites, les positions tabulées correspondent aux élongations du fait de leur rapidité. Dans les « avant-propos » des volumes suivants, les changements de modèles, toujours améliorés, seront régulièrement annoncés.