Période 1963-1979 : le service des calculs et de mécanique céleste, d’André Danjon à Jean Kovalevsky

Dès le début des années 1960, des astronomes arrivent au service des calculs. Cela va complètement bouleverser la Connaissance des temps : en 1958, le Bureau des longitudes envisage l’utilisation d’une calculatrice électronique pour le calcul des éphémérides.

Dans la Connaissance des temps de 1971 (publiée en 1970), dirigée par Jean Kovalevsky, il est signalé que désormais, les calculs sont effectués à l’aide du « calculateur électronique du Bureau des longitudes ».

Les « calculateurs » n’ont plus le même rôle et un personnel plus au fait des nouvelles techniques et méthodes de calcul va être embauché. Le personnel du service des calculs va considérablement augmenter du fait des astronomes et des ingénieurs du CNRS qui rejoignent les calculateurs. La liste des personnels publiée dans la Connaissance des temps montre bien année après année l’évolution du service des calculs en laboratoire de recherche.

Les nouveaux supports informatiques entraînent une baisse conséquente des ventes de l’ouvrage qu’il est question d’arrêter. En effet, le nombre d’exemplaires vendus a tellement diminué que Gauthier-Villars renonce à publier l’ouvrage.