Sixième époque, 1902-1979
Une nouvelle période débute avec la prise en compte progressive de l’adoption du méridien de Greenwich pour le calcul des éphémérides, l’adoption d’une heure légale en France entre 1911 et 1916, la prise en compte des nouvelles constantes fondamentales en astronomie décidées par les conférences internationales organisées par le Bureau à Paris de 1896 et de 1911.
L’internationalisation des sciences est en marche, et se concrétise en particulier pour l’astronomie en 1919 avec la création de l’IAU, l’Union Astronomique Internationale.
C’est sous ce régime que la Connaissance des temps continue à évoluer pendant une grande partie du XXe siècle sous les directions de : Henri Andoyer (volumes de 1911 à 1929), de Gaston Fayet (de 1931 à 1961) après un court intérim de Maurice Hamy et de Guillaume Bigourdan, d’André Danjon (de 1962 à 1968), de Jean Kovalevsky (1969-1974) puis de Bruno Morando par la suite.
Dans la première moitié du XXe siècle, la Connaissance des temps est assurée par une équipe qui se stabilise à une douzaine de calculateurs, placés sur un pied d’égalité quand les classes disparaissent en 1920 ; seul subsiste un calculateur principal faisant office de superviseur. La proportion de femmes augmente et dépasse certaines années 50% de l’effectif.