20ème siècle

Il est à noter que des éphémérides (élongations,…) sont fournies pour les autres satellites naturels (de Saturne, puis de Mars et d’Uranus en 1897 et 1899). Ces éphémérides cesseront d’être publiées dans la Connaissance des temps à partir de 1915 quand un accord international confiera les satellites galiléens à la Connaissance des temps et les autres satellites aux autres éphémérides nationales. On passe, au même moment, du temps de Paris au temps moyen de Greenwich dans la Connaissance des temps (ce ne sera qu’en 1925 que l'on passera au temps civil de Greenwich ou « temps universel » dans la Connaissance des temps).

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En 1915, cette nouvelle répartition des éphémérides est aussi accompagnée du passage des tables de Damoiseau (qui avaient été améliorées par Souillart) aux tables de Sampson (adaptées par Schulhof) pour des éphémérides améliorées des satellites galiléens de Jupiter. Les configurations, qui avaient disparu de la Connaissance des temps depuis 1911 reviennent mais restent construites à partir des tables de Damoiseau jusqu’en 1918. On utilisera ensuite directement les éphémérides de Sampson avec la méthode d’Andoyer publiées sous forme d’éléments qui garderont cette forme jusqu’en 1980.

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Les configurations des satellites changeront d’aspect en 1961 : elles ne seront plus données sous forme d’alignements journaliers de points représentant les satellites mais sous forme de courbes continues.

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Une révolution pour la Connaissance des temps : en 1980 (avec une prépublication en 1979), toutes les tables de positions disparaissent au profit de tables de coefficients de Chebychev permettant le calcul direct des positions avec des calculatrices électroniques. C’est un changement fondamental dû à l’arrivée des ordinateurs et des calculatrices personnelles.

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En 1980, toutes les tables de positions ont disparu au profit de tables de coefficients permettant le calcul direct des positions avec des calculatrices électroniques. Les satellites galiléens disparaissent aussi de la Connaissance des temps : la rapidité de mouvement des satellites galiléens a empêché de fournir des coefficients de Chebychev pour le calcul des positions car le volume de données était trop important. Les phénomènes et configurations sont, eux, toujours disponibles dans l’annuaire du Bureau des longitudes. Un supplément à la Connaissance des temps verra le jour : il donnera des configurations et des phénomènes plus précis.

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Une réforme importante qui touche tous les corps est celle de l’argument temps des éphémérides. Depuis 1679, pour le calcul des positions et des phénomènes, on est passé du temps solaire vrai au temps solaire moyen de Paris puis au temps moyen de Greenwich et enfin au temps civil de Greenwich ou temps universel. A partir de 1960, une meilleure connaissance du ralentissement de la Terre dans son mouvement autour de son axe a amené à remplacer le temps universel par un temps des éphémérides (construit à partir de la durée de l’année tropique) supposé plus uniforme. Ce temps sera déduit du temps atomique international à partir de 1976 et introduit dans le calcul des éphémérides dans la Connaissance des temps de 1984. Une autre réforme en 1984, les tables de Sampson –comme d’ailleurs celles de Le Verrier et Gaillot pour les planètes – auront une très longue durée de vie : elles sont remplacées cette année par des tables rénovées.

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La théorie de Sampson sera alors informatisée, corrigée et réajustée sur de nouvelles observations ; cette nouvelle version sera introduite dans le suppléments à la Connaissance des temps en 1985 sous forme de coefficients de fonctions mixtes plus succincts que ceux de Chebychev pour tous les satellites principaux des planètes.

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En 1996, tous les satellites intègrent la Connaissance des temps. Afin de limiter la quantité de données publiées et en conservant la même précision les éphémérides des satellites galiléens sont données , comme pour les autres satellites sous forme de fonctions mixtes.

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