18ème siècle

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1703-1704

Dans les Connaissances des Temps de 1703 et 1704, on publie toute une série d’observations d’éclipses des satellites réalisées en 1701. On y montre que les éclipses du premier satellite sont les meilleures car le satellite va plus vite et que son mouvement est mieux connu. On constate aussi qu’une correction doit être apportée selon la lunette utilisée. On expliquera enfin qu'en comparant observations et prédictions, on peut corriger ces dernières pour une meilleure détermination des longitudes.

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1726

En 1726, les explications montrent clairement comment se servir de la Connaissance des temps pour déterminer les longitudes géographiques : d’abord l’observation est aisée avec une petite lunette, ensuite les éclipses sont utiles aussi bien au géographe qu’au voyageur. Le géographe doit observer et faire observer un même phénomène depuis deux lieux différents alors que le voyageur observe un phénomène dont il a la prédiction à Paris dans la Connaissance des temps.

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1732

A partir de 1732, la précision des prédictions s’améliore : les tables de Cassini sont remplacées par celles de Maraldi. Le modèle du mouvement des satellites, bien que toujours cinématique, va mieux prendre en compte toutes les observations. Les « égalités » (écarts au mouvement périodique uniforme) sont mieux connues et mieux modélisées. Les prédictions ne sont plus données à la minute mais à la seconde de temps.

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1735

On publie maintenant des configurations des satellites : ces graphiques permettent à l'observateur de bien identifier la position des satellites par rapport à Jupiter.

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1746

Le problème d’un temps universel trouve sa solution avec les éclipses des satellites de Jupiter. Notons qu’une éclipse de Lune peut aussi faire l’affaire mais elles sont plus rares !

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1763

En 1763, on commence à publier les éphémérides des satellites : ce ne sont que des tables qui permettent de calculer soit même la position du satellite souhaité (les configurations ne sont pas présentes dans tous les volumes de la Connaissance des temps, on semble hésiter entre tables ou représentation graphique).

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Le volume de 1763 comporte une analyse approfondie des différentes tables existantes et des problèmes rencontrés pour bien modéliser le mouvement des satellites. Lalande dit ainsi, page 175, que "les inclinaisons et les nœuds des orbites éprouvent des variations qui sont encore peu connues".

11 page(s)
 

1764

On comprend alors que la mauvaise connaissance du mouvement de Jupiter influe sur celle des satellites.

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1766

En 1766, la Connaissance des temps publie un grand nombre d’observations avec leur écart aux prédictions.

3 page(s)
On y publie aussi une nouvelle étude des différentes tables en particulier celles de Wargentin qui améliorent et remplacent désormais celles de Maraldi.

8 page(s)
 

1780

Les volumes suivants contiennent aussi des séries importantes d’observations d’éclipses des satellites.

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1789

En 1789, la Connaissance des temps publie une communication importante et fondatrice de Laplace à l’Académie des sciences sur le mouvement de Saturne, de Jupiter et de ses satellites où les lois de la gravitation s’invitent. Une référence est faite à Bailly qui, le premier, tentera des tables fondées sur une approche dynamique et non cinématique. Ainsi, petit à petit, la cinématique va laisser place à la dynamique. L'approche cinématique reste encore la plus simple et ne va pas être abandonnée brutalement d’autant que les problèmes à résoudre pour trouver des solutions aux équations dynamiques est autrement plus complexe.

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En 1726, les explications montrent clairement comment se servir de la Connaissance des temps pour déterminer les longitudes géographiques : d’abord l’observation est aisée avec une petite lunette, ensuite les éclipses sont utiles aussi bien au géographe qu’au voyageur. Le géographe doit observer et faire observer un même phénomène depuis deux lieux différents alors que le voyageur observe un phénomène dont il a la prédiction à Paris dans la Connaissance des temps.

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1732

A partir de 1732, la précision des prédictions s’améliore : les tables de Cassini sont remplacées par celles de Maraldi. Le modèle du mouvement des satellites, bien que toujours cinématique, va mieux prendre en compte toutes les observations. Les « égalités » (écarts au mouvement périodique uniforme) sont mieux connues et mieux modélisées. Les prédictions ne sont plus données à la minute mais à la seconde de temps.

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1735

On publie maintenant des configurations des satellites : ces graphiques permettent à l'observateur de bien identifier la position des satellites par rapport à Jupiter.

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1746

Le problème d’un temps universel trouve sa solution avec les éclipses des satellites de Jupiter. Notons qu’une éclipse de Lune peut aussi faire l’affaire mais elles sont plus rares !

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1763

En 1763, on commence à publier les éphémérides des satellites : ce ne sont que des tables qui permettent de calculer soit même la position du satellite souhaité (les configurations ne sont pas présentes dans tous les volumes de la Connaissance des temps, on semble hésiter entre tables ou représentation graphique).

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Le volume de 1763 comporte une analyse approfondie des différentes tables existantes et des problèmes rencontrés pour bien modéliser le mouvement des satellites. Lalande dit ainsi, page 175, que "les inclinaisons et les nœuds des orbites éprouvent des variations qui sont encore peu connues".

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1764

On comprend alors que la mauvaise connaissance du mouvement de Jupiter influe sur celle des satellites.

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1766

En 1766, la Connaissance des temps publie un grand nombre d’observations avec leur écart aux prédictions.

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On y publie aussi une nouvelle étude des différentes tables en particulier celles de Wargentin qui améliorent et remplacent désormais celles de Maraldi.

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Les volumes suivants contiennent aussi des séries importantes d’observations d’éclipses des satellites.

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1789

En 1789, la Connaissance des temps publie une communication importante et fondatrice de Laplace à l’Académie des sciences sur le mouvement de Saturne, de Jupiter et de ses satellites où les lois de la gravitation s’invitent. Une référence est faite à Bailly qui, le premier, tentera des tables fondées sur une approche dynamique et non cinématique. Ainsi, petit à petit, la cinématique va laisser place à la dynamique. L'approche cinématique reste encore la plus simple et ne va pas être abandonnée brutalement d’autant que les problèmes à résoudre pour trouver des solutions aux équations dynamiques est autrement plus complexe.

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