Roemer, Ole Christensen
Né à Aarhus, Danemark le 1644
Mort à Copenhague, Danemark le 1710
Après ses études à l’université de Copenhague, Rœmer est chargé par le roi du Danemark de préparer l’édition des manuscrits de Tycho Brahe. Lorsque l’astronome Jean Picard vient au Danemark pour mesurer la différence de longitudes entre Paris et l’observatoire de Tycho, il est assisté par Rœmer qu’il invite à le suivre à l’Observatoire de Paris en 1672.
Rœmer est aussitôt admis à l’Académie royale des sciences. En 1676, il rédige un article pour le Journal des Sçavans dans lequel il fait part de son hypothèse pour expliquer les écarts par rapport aux lois de Kepler constatés dans le mouvement des satellites de Jupiter : la lumière ne se diffuse pas instantanément mais de manière successive.
Si ses collègues parisiens montrent quelques réticences, le travail de Rœmer suscite l’enthousiasme Outre-Manche : son mémoire est traduit dès 1677 dans les Philosophical transactions et Newton adopte son point de vue dans les Principia.
En 1681, Rœmer rentre au Danemark pour enseigner à l’université de Copenhague et exercer auprès du souverain d’autres fonctions prestigieuses. Après la découverte de l’aberration par James Bradley en 1729, plus personne ne conteste la finitude de la vitesse de la lumière.
Citation du texte: Colette Le Lay, “Roemer, Ole Christensen,” La connaissance des temps, consulté le 21 novembre 2024, https://cdt.imcce.fr/items/show/894.