Alembert, Jean-Baptiste le Rond d'
Né à Paris le 1717
Mort à Paris le 1783
Trouvé sur les marches de Saint-Jean-Le-Rond, le 16 novembre 1717, l’enfant se voit attribuer officiellement le nom de l’église.
Il n’adoptera le complément D’Alembert que deux décennies plus tard. Son géniteur (sa mère est Mme de Tencin, l’identité de son père étant plus sujette à caution) ayant pourvu financièrement à son éducation, il fait ses humanités au Collège Mazarin.
Dès 1741, il est bien introduit dans le milieu académique (adjoint-astronome de l’Académie royale des sciences dont il gravira tous les échelons).
En 1743, il publie son Traité de dynamique et rejoint l’Académie de Berlin.
Il fait aussi partie des hôtes réguliers des salons de Mme Geoffrin et Mme Du Deffand.
De 1747 à 1758, il participe aux côtés de Diderot à la grande aventure de l’Encyclopédie dont il prend en charge bon nombre d’articles de mathématiques, physique, astronomie.
Le Discours préliminaire lui ouvre les portes de l’Académie française dont il deviendra secrétaire perpétuel.
Parallèlement, il entreprend ses recherches sur la théorie de la Lune, prototype de problème des trois corps, et entre en concurrence avec Euler et Clairaut.
Il publie ses Recherches sur la précession des équinoxes et sur la nutation de l’axe de la terre en 1749 et ses Recherches sur différens points importants du système du monde en 1754-57.
Parfait exemple d’homme des Lumières, D’Alembert écrit également sur la musique ou la philosophie.
En dépit des invitations de Frédéric II de Prusse et de Catherine II de Russie, D’Alembert reste à Paris où il s’éteint en 1783, couvert d’honneurs et laissant une œuvre scientifique considérable que Condorcet saluera dans son éloge.
L’année 2017 est celle du tricentenaire de D’Alembert célébré par de nombreux colloques et publications.
Citation du texte: Colette Le Lay, “Alembert, Jean-Baptiste le Rond d',” La connaissance des temps, consulté le 10 décembre 2024, https://cdt.imcce.fr/items/show/873.