Arago, François

Né à Estagel, Pyrénées-Orientales le 1786

Mort à Paris le 1853

C’est à l’observatoire de Paris qu’il effectue la plus grande partie de ses travaux scientifiques. Il y entre, à sa sortie de l’École Polytechnique en 1805, en tant que secrétaire-bibliothécaire . Il en devient le directeur des observations en 1834 puis le directeur, de 1843 à sa mort.

Savant « encyclopédique » Arago mène ses recherches dans de nombreux domaines : optique, électromagnétisme, météorologie, astronomie.

En astronomie, il réalise de nombreuses observations de comètes et d’étoiles doubles. Il mesure avec précision le diamètre des planètes, explique le scintillement des étoiles, conçoit et perfectionne des instruments de mesure.

Généreux, Arago conseille et soutient d’autres savants comme Fresnel, Ampère, Fizeau, Foucault, Daguerre ou encore Le Verrier qu’il incite à rechercher la « planète troublante » d’Uranus ce qui aboutira à la découverte de Neptune.

Arago fut en outre un enseignant remarquable. Le cours d’astronomie qu’il assure de 1813 à 1846 attire un public considérable.

Il a rassemblé ses cours dans son Astronomie populaire parue après sa mort ; c’est un traité d’astronomie bien supérieur à l’ouvrage du même nom de Camille Flammarion paru en 1880. À ce titre il peut être considéré comme l’un des plus grands vulgarisateurs scientifiques de tous les temps.

Citation du texte: Jean-Louis Simon, “Arago, François,” La connaissance des temps, consulté le 19 mars 2024, https://cdt.imcce.fr/items/show/562.