Flammarion, Camille

Né le 1482

Mort le 1925

Devenu un grand vulgarisateur de l’astronomie à partir des années 1860, Camille Flammarion a construit sa légende au fil de ses écrits. Nous tentons ici de nous en tenir aux faits attestés. Né en Haute-Marne, il reçoit une éducation rudimentaire du curé du village puis au petit séminaire de Langres.

A la suite d’un revers de fortune, la famille vient à Paris. Camille devient apprenti et suit les cours du soir qui lui permettent d’obtenir le baccalauréat. Sur les quais de Seine, il acquiert l’Annuaire du Bureau des longitudes et se délecte des Notices d’Arago. Engagé au bureau des calculs de l’Observatoire de Paris en 1858, il en est licencié en 1862 (en raison de son manque d’application à la tâche et non à cause de la publication de son premier ouvrage comme il l’écrit dans ses Mémoires).
Charles Eugène Delaunay l’engage alors au service des calculs du Bureau des longitudes. Mais Camille Flammarion consacre désormais l’essentiel de son énergie à ses ouvrages de vulgarisation dont, en 1881, la célèbre Astronomie populaire (hommage à Arago, publiée par son frère Ernest). Journaliste scientifique, conférencier, Camille Flammarion reçoit d’un mécène l’observatoire de Juvisy puis fonde la Société astronomique de France (SAF) en 1887. Afin de se faire reconnaître par la communauté astronomique, il choisit les présidents de la SAF parmi les savants éminents de son temps (Hervé Faye, Félix Tisserand, Henri Poincaré, etc.).
En retour, ceux-ci présentent ses mémoires à l’Académie des sciences. Au tournant du siècle, il se passionne pour les canaux de Mars. Il décède à Juvisy en 1925

Citation du texte: “Flammarion, Camille,” La connaissance des temps, consulté le 21 novembre 2024, https://cdt.imcce.fr/items/show/537.