Delambre, Jean-Baptiste

Né à Amiens le 1749

Mort le 1822

Après des études dans sa ville natale d’Amiens, Jean-Baptiste Delambre devient précepteur à Paris où Il assiste régulièrement au cours de Jérôme Lalande au Collège de France. Ce dernier présente les premières observations de Delambre à l’Académie royale des sciences. C’est sans doute au parrainage de Lalande, qu’il considère comme son maître, que Delambre doit également son élection à l’Académie (associé géomètre en 1792, membre en 1795). En 1792, il part avec Pierre Méchain pour mesurer la méridienne, de Dunkerque à Barcelone, afin d’établir le système métrique. Lors de la création du Bureau des longitudes en 1795, il est naturellement au nombre des membres fondateurs. À la mort de Lalande en 1807, il lui succède à la chaire d’astronomie du Collège de France. Entre 1804 et 1811, il assiste Alexis Bouvard dans la rédaction de la Connaissance des temps, en fournissant de nombreuses « Additions » à l’image de son ancien maître Lalande. Ses publications s’orientent dès lors dans deux directions : l’astronomie et son histoire. Son Astronomie théorique et pratique en trois volumes (1814) a été précédée en 1813 par un Abrégé d’astronomie ou Leçons élémentaires d’astronomie théorique et pratique. Parallèlement, comme Lalande, Delambre se passionne pour l’histoire de l’astronomie de l’Antiquité au Dix-huitième siècle à laquelle il consacre trois tomes de 1817 à 1821. Ceux-ci, d’un grand intérêt documentaire, sont encore réédités de nos jours. Delambre s’éteint à Paris en 1822.

 

Citation du texte: Guy Boistel, Colette Le Lay, “Delambre, Jean-Baptiste,” La connaissance des temps, consulté le 21 novembre 2024, https://cdt.imcce.fr/items/show/464.