Les principales éphémérides concurrentes de la Connaissance des temps, avant l’internationalisation des éphémérides : Nautical Almanac, Berliner Astronomisches Jahrbuch, The American Ephemeris, du milieu du XVIIIe au début du XXe siècle 

Cette exposition virtuelle se propose de présenter un panorama, non-exhaustif, des principales éphémérides concurrentes de la Connaissance des temps (CDT par la suite) au cours du XIXe siècle, un peu au-delà de la création de l’Union Astronomique Internationale en 1919, lieu où seront débattus désormais les choix scientifiques adoptés pour le calcul de toutes les éphémérides à partir de 1922.

Nous rappelons tout d’abord sommairement les principales éphémérides qui sont connues et utilisées ou consultées par les astronomes jusqu’au début du XXe siècle. Puis nous donnons quelques éléments d’histoire pour les trois principales d’entre elles, dans l’ordre chronologique d’apparition : le Nautical Almanac and Astronomical Ephemeris anglais dont l’histoire sera un peu plus développée puisque cette éphéméride est l’aune à laquelle se jauge la CDT au XIXe siècle ; le Berliner Astronomisches Jahrbuch allemand qui paraît à partir de 1776 ; puis The American Ephemeris and Nautical Almanac publié par les États-Unis d’Amérique du Nord à partir de 1851.

Nous ne donnerons pas ici d'éléments concernant les éphémérides espagnoles publiés à Cadix-San Fernando depuis 1791 et ou les éphémérides de Turin qui sont pourtant unifiées aux quatre grandes éphémérides en 1911. De même, si les éphémérides astronomiques portugaises publiées à Coïmbra et à Lisbonne au début du XIXe siècle marquent une étape importante dans le calcul des éphémérides astronomiques, elles restent d'usage très localisé.

Crédits

Guy Boistel